Les conséquences d’un avortement. Partie 1

Qu’est-ce qu’un avortement ?

Selon le Dictionnaire médical de l’Académie de médecine, un avortement est une : « Interruption de grossesse accidentelle, volontaire, médicale ou thérapeutique avant le terme légal de viabilité, soit 22 semaines d’aménorrhée ».

On distingue :

  1. Les avortements précoces : qui surviennent avant le 3 ème  mois
  2. Les avortements tardifs : qui ont lieu après le 3 ème  mois  
  3. Les avortements spontanés : qui lorsqu’ils sont précoces, sont le plus souvent dus à une anomalie chromosomique de l’embryon.
  4. Les avortements provoqués ou Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) : qui peuvent être médicalement assistés ou non.

NB : Répété plus de deux fois, un avortement doit faire l’objet d’une investigation médicale en vue d’en détecter la cause et mettre en place un éventuel traitement.

L’avortement : une problématique mondiale

Depuis des siècles, la question de l’avortement a toujours été au centre des préoccupations sociales.

D’une part, elle constitue une problématique essentielle à laquelle chacun essaie d’apporter des solutions.

D’autre part, elle est un sujet à polémique où chacun essaie de faire accepter son opinion ainsi que ses attentes : c’est la bataille des « favorables » et « non favorables » à l’avortement volontaire.

Le nombre d’avortements ne cessent d’augmenter au fil des années, faisant de la question un véritable fléau auquel il faut nécessairement palier.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :

« De 2010 à 2014, on a enregistré dans le monde:

  • une moyenne annuelle de 56 millions d’avortements (sécurisés ou non) ;
  • 35 avortements pour 1000 femmes âgées de 15-44 ans;
  • 25% des grossesses se sont terminées par un avortement provoqué;
  • un taux d’avortements plus élevé dans les régions en développement que dans les régions développées
  • Et on estime à environ 22 millions le nombre des avortements à risque pratiqués dans le monde chaque année, pour la plupart dans les pays en développement. ».

Il est clair que les chiffres sont très élevés, mais ce n’est pas cela qui alerte beaucoup de monde car comme on dit « ce n’est pas faire le problème, mais c’est mal faire le problème ».  A ces chiffres, il faut assimiler le nombre de conséquences désastreuses que l’avortement entraîne. Vous saurez alors pourquoi la situation est alarmante et pourquoi beaucoup de personnes se battent pour arrêter ce phénomène.

Cependant, il existe de nombreuses autres personnes qui se battent pour la légalisation de l’avortement. Dans certains pays, les luttes ont abouties et des lois autorisant l’avortement ont été votées.

Selon l’Union Suisse pour Décriminaliser l’Avortement (USPDA) :

  • « Entre 1950 et 1985, la plupart des pays industrialisés ainsi que quelques pays en voie de développement ont libéralisé leurs lois sur l’avortement.
  • À partir de 1986 jusqu’en 2010, 35 autres pays ont assoupli leur législation en la matière. 15 d’entre eux ont introduit le régime du délai (interruption de grossesse légalisée dans les premiers mois de la grossesse) : cinq pays d’Europe orientale, l’Allemagne, la Belgique, la Grèce, la Suisse, le Portugal, l’Espagne, l’Afrique du Sud, le Cambodge, la Mongolie et le Népal.
  • Le Canada, en 1988, a abrogé toute pénalisation de l’avortement.
  • De plus, les Etats confédérés de Mexico City (Mexique), Australie de l’Ouest, Victoria et ACT (Australie) ont également introduit une solution du délai ou abrogé complètement les dispositions sur l’avortement du code pénal.
  • Seule la Pologne est passée d’une loi très libérale à des dispositions restrictives.
  • Le Chili, le Salvador et le Nicaragua ont encore accentué le caractère très restrictif des lois frappant l’avortement. ».

Ces différentes lois, selon bon nombre de citoyens donnent plus d’ampleur au problème car ils augmentent considérablement le taux d’interruptions volontaires de grossesse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle beaucoup se battent pour les faire abroger, mais le pari est loin d’être gagné.

 

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